Bob Richardson

Bob Richardson est né à New York en 1928 et est le premier à avoir travaillé en tant que Graphic Designer.

Il eu son premier appareil photo à l’âge de 35 ans.

«  Je voulais insuffler de la réalité dans mes photos. Sexe, drogues et rock’n’roll ! C’était ça, qui se passait à l’époque. Et je voulais faire parti de ceux qui y ont contribué. Mec ils ne voulaient pas ça en Amérique. Certains de ces éditeurs continuaient à porter des gants blancs du style couture. »

Du fait de son combat de tous les jours contre la Schizophrenie, travailler avec lui pouvait s’avérer difficile et quand il arriva au stade maximum il succomba à sa maladie et fini par herrer dans les rues de San Fransisco comme un SDF. Une grande partie de son travail fut perdu à cette époque de sa vie, seule une petite boîte de négatifs survécue. Il n’était pas intéréssé par le passé et n’a jamais rien gardé.

Un vieil ami le ramena à New York pour qu’il enseigne la photo aux étudiants de la School of Visual Arts et sa carrière redécolla dans les années soixante avec l’aide du directeur du Harpers Bazaar’s Art, Ruth Ansel.

« Bob était le premier photographe de mode à montrer des émotions réelles et complexes dans les pages du Harper’s Bazaar des sixties. Il avait sa propre vision sur le fait de balayer tous les artifices et cela m’a tout de suite interpellé. Il banni le culte de « La femme idéale » de ses photos de mode et redéfina la beauté moderne.

En fait, Richardson était attiré par des femmes à la beauté troublée – des femmes avec de réelles émotions. Il pris des photos en noir et blanc d’Anjelica Huston qui devint sa muse et sa petite amie pendant 4 ans.

Il a aussi travaillé pour le Vogue Italie et GQ magazine.

Il mourut dans son sommeil en décembre 2005 à Manhattan.

Son fils, Terry Richardson, suit les traces de son père en tant que célèbre photographe de mode.