Pretty Woman (1990)
Pretty Woman nous montra que tout peut être rendu à la mode par le pouvoir de la culture populaire. Une histoire subversive d’une prostituée accidentellement cueillie par un riche homme d’affaires qui cherchait son chemin; la façon dont le public réagirait était incertaine. Il fut tant apprécié cependant que même la voiture que conduisait Richard Gere gagna en popularité et les ventes de Lotus Esprit triplèrent l’année suivant la sortie du film. Tandis que pour les dames, le vrai succès du film repose sur les vêtements. Cette comédie est un véritable conte de fée : une femme de la rue secourue par un homme très riche et puissant et catapultée dans une vie de glamour. Nous compatissons avec elle lorsque dans ses vêtements modestes et un peu vulgaires elle se fait jeter d’un magasins de créateur de la luxueuse Rodeo Drive, mais quand elle se fait offrir une nouvelle garde-robe pleine de vêtements intemporels d’un classique glamour, toutes les filles sont vertes de jalousie. Le costume pêche qu’elle porte au bord de la piscine quand son amie lui rend visite, la robe polka à pois qu’elle porte au match de polo avec un chapeau à large bord, la petite robe de cocktail noire qu’elle porte pour impressionner les amis et associés du personnage de Gere, et la robe rouge. Cette robe-là parle pour elle-même. La vraie Cendrillon fatale.